L’ostéopathie s’adresse à toutes les personnes, à tous les âges de la vie








enceinte
L’ostéopathie est une médecine manuelle qui s’adapte à chaque patient (nourrisson, enfant, adolescent, adulte, sénior, sportif, femme enceinte).
L’ostéopathe établit un diagnostic en prenant en compte l’individu dans sa globalité. La main est à la fois un outil d’analyse et de soin. Une séance d’ostéopathie est comme une enquête, dont les indices sont collectés auprès du patient tout au long des 45 minutes : zone douloureuse ou gêne, contraintes externes (profession, sports, jeunes enfants), contexte biopsychosocial (état d’esprit psychologique, stress personnel ou professionnel, surmenage, chocs…) et historique médical. Ces éléments sont susceptibles d’altérer la santé du patient, il s’agit donc de les mettre en évidence. Ainsi l’ostéopathe peut déceler les causes des symptômes et les traiter de manière durable.
L’ostéopathie est à visée préventive et curative.

Le nourrisson
Pendant la grossesse, le foetus subit parfois des contraintes internes dues à sa position dans l’utérus. On pense au nourrisson en siège complété ou décomplété, mais également au « syndrome du rez-de-chaussée » qui résulte sur des nouveaux-nés au corps mal déplié, un peu tassé.
Lors de l’accouchement, le nourrisson peut subir des contraintes externes, comme la pression sur le ventre de la mère, l’emploi de forceps, cuillères ou ventouse. Un déclenchement ou un travail long entrent également dans cette catégorie.
Ces contraintes peuvent entraîner l’apparition de troubles fonctionnels, perturber le développement et déséquilibrer l’état de santé du nourrisson.
Il est conseillé de consulter un ostéopathe dans le mois qui suit la naissance pour réaliser un bilan et s’assurer du bon équilibre mécanique du bébé.
Quels troubles/symptômes l’ostéopathe peut-il traiter ?
• Troubles neuro végétatifs : pleurs fréquents, troubles du sommeil, irritabilité
• Troubles digestifs : régurgitations, reflux (RGO), constipation, diarrhée, coliques
• Troubles ORL : succion difficile (difficulté à s’alimenter), otites et rhinites à répétition, oeil qui coule
• Troubles musculo-squelettiques : asymétrie du crâne, plagiocéphalie (déformation du crâne), torticolis congénital (le bébé ne tourne la tête que d’un côté), trouble moteur (un membre bouge moins que l’autre)
Pensez à apporter le carnet de santé de votre enfant afin que l’ostéopathe dispose de toutes les informations utiles.
Pour tout enfant de moins de 6 mois, un certificat attestant « l’absence de contre-indication médicale à l’ostéopathie » établi par un médecin est nécessaire.

L’enfant
L’enfance est une période très active qui conjugue activités sportives (parfois intenses), cartables lourds, positions de travail souvent mauvaises et quelques chutes en prime pour les plus dynamiques. Ajouter à cela les activités ludiques pouvant être traumatisantes pour le corps : auto-tamponneuse, montagne-russe, trampoline, water-slides, bateau moteur, bombardier…
Le rôle de l’ostéopathe est de traiter les problèmes ponctuels mais aussi de prévenir un déséquilibre qui pourrait s’installer et s’amplifier avec la croissance.
Un bilan préventif annuel est fortement conseillé.
Quels troubles/symptômes l’ostéopathe peut-il traiter ?
• Troubles musculo-squelettiques : prévention du développement des scolioses et ralentissement de leur évolution, chutes, foulures et fractures (une séance idéalement juste avant le début de la rééducation chez le kinésithérapeute), douleurs de croissance
• Troubles ORL et pulmonaire : otites à répétition, sinusites, nez bouché, asthme
• Hyperactivité, trouble du sommeil, difficulté de concentration
• Maux de tête réguliers
• Accompagnement du traitement orthodontique (peut entraîner maux de tête, cervicalgie, vertige, difficulté de concentration car point d’appui sur les os du crâne)
L’ostéopathie peut aussi améliorer la qualité de vie des enfants qui souffrent de pathologies lourdes : autisme, Infirmes Cérébraux Moteurs, handicaps.
Pensez à apporter le carnet de santé de votre enfant afin que l’ostéopathe dispose de toutes les informations utiles.

L’adolescent
La puberté est un processus physique et psychologique. L’individu évolue et son corps subit des modifications importantes. L’adolescent est exposé à de nombreuses contraintes externes (port du cartable, position au bureau, sport intensif, chutes, traitement orthodontique…) pouvant entrainer des dysfonctions dans sa croissance. L’ostéopathe va ainsi accompagner l’adolescent dans sa croissance et l’aider à vaincre et surmonter ses déséquilibres au quotidien.
Quels troubles/symptômes l’ostéopathe peut-il traiter?
• Troubles musculo-squelettiques : scoliose, douleur de dos, chutes, foulures et fractures (une séance idéalement juste avant le début de la rééducation chez le kinésithérapeute), douleurs de croissance (épiphysite de croissance)
• Accompagnement de la pratique sportive
• Accompagnement du traitement orthodontique : il peut entraîner maux de tête, cervicalgie, vertige, difficulté de concentration car point d’appui sur les os du crâne
• Troubles de la sphère digestive
• Troubles de la sphère ORL
• Troubles de la sphère gynécologique et/ou urinaire : dysménorrhées (règles douloureuses), cystites à répétitions

L’adulte
Douleurs de cou, du bas du dos, des épaules, sciatalgie, tendinites, migraines, activités sportives, stress, surmenage, fatigue ou encore mauvaises postures au travail voici quelques manifestations physiques touchant un grand nombre d’individus au quotidien. Même si la médecine allopathique, par la prescription de traitements (anti douleurs, anti inflammatoires, myorelaxants) pallie aux conséquences physiques et psychologiques de ces troubles, elle ne peut ni les soulager immédiatement, ni les prévenir.
L’ostéopathie se veut être une médecine complémentaire et alternative, qui prend en charge les douleurs, en trouve la cause et les soulage de façon durable. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit l’ostéopathie comme la médecine manuelle prenant en charge les troubles musculo-squelettiques.
Médecin traitant et ostéopathe travaillent main dans la main. Ils sont partenaires et tâchent d’apporter le traitement le mieux adapté selon chaque pathologie.
Quels troubles/symptômes l’ostéopathe peut-il traiter?
• Troubles musculo-squelettiques : entorse, tendinite, douleurs articulaires, pubalgie, cervicalgie, torticolis, douleur de mâchoire, dorsalgie, lombalgie, lumbago, costalgie, douleur coccygienne, syndrome rotulien, épine calcanéenne, douleurs liées au stress, toute douleur faisant suite à un traumatisme important (sportif, psychologique, accident de la circulation).
• Troubles neurologiques : sciatalgie, cruralgie, névralgie cervico-brachiale, névralgie faciale, névralgie d’Arnold, neuropathies diverses, syndrome des jambes sans repos
• Troubles neuro végétatifs : états dépressifs, d’hypernervosité, stress, angoisse, anxiété, irritabilité, troubles du sommeil
• Troubles circulatoires : troubles circulatoires des membres inférieurs et supérieurs, congestion veineuse, hémorroïdes, oedèmes, crampes, suivi après chirurgie cardio-vasculaire
• Troubles digestifs : acidité gastrique, hernie hiatale, reflux gastro-oesophagien (RGO), éructations, ballonnements, troubles digestifs, MICI Maladie inflammatoire chroniques de l’intestin (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique), troubles hépato-biliaires, flatulences, constipation, diarrhée, syndrome du colon irritable, tensions nerveuses
• Troubles gynéco-urinaires : suivi de grossesse, syndrome post-partum, énurésie, incontinence, cystite, douleurs menstruelles, endométriose, troubles de la ménopause, dyspareunie (douleurs pendant les rapports sexuels), prostatite
Troubles ORL et pulmonaires : rhinites, sinusites ou otites chroniques, asthme, déséquilibres, vertiges, céphalées (maux de tête), migraines, acouphènes, troubles de la déglutition

Le senior
Au fils des ans, notre corps est sujet à des modifications qui, progressivement, entraînent des diminutions de l’ensemble de ses fonctions, favorisant l’apparition d’incapacités ou de douleurs.
La perte de mobilité est intimement liée au vieillissement. Les articulations sont usées, la circulation sanguine et celle des influx nerveux fonctionnent moins bien. Alors souvent, le sénior a tendance à diminuer ses activités qui sont ralenties par la difficulté ou par la douleur, résigné…
Même si la structure est usée, l’ostéopathe peut toujours en améliorer le fonctionnement. Il travaillera sur la mobilité articulaire et sur l’équilibre de la posture pour augmenter le périmètre de marche.
Pas d’inquiétude, j’utilise des techniques douces et prudentes afin de respecter les fragilités dues à l’âge.
A quel moment consulter un ostéopathe ?
• A titre préventif et conservatoire : un bilan annuel est recommandé, en accompagnement de l’arrêt de l’activité professionnelle et/ou avant le démarrage d’une activité sportive
• A titre curatif : douleurs musculaires, raideurs articulaires, troubles du sommeil, chute sans perte de connaissance, troubles ORL, maux de tête
• Amélioration de la qualité de vie : l’arthrose du rachis mais également celle des membres, dont la gonarthrose (genou), la coxarthrose (hanche), l’omarthrose (épaule), la rhyzarthrose (pouce)
• Troubles de la sphère digestive et urinaire
• Troubles circulatoires (vasculaires)
• Troubles de l’équilibre

La femme enceinte
Aujourd’hui, l’ostéopathe s’intègre parfaitement dans le suivi des grossesses, en collégialité avec la sage-femme, le gynécologue et l’obstétricien. De nombreuses maternités disposent d’un ostéopathe (autant pour la mère que pour le nouveau-né).
Durant la grossesse, le corps de la femme subit de nombreuses transformations et d’importantes pressions.
Des séquelles de traumatismes passés (fracture de bassin, de jambes, de coccyx) ou d’un accouchement difficile peuvent gêner le bon déroulement d’un accouchement à venir. Dans cette optique, l’ostéopathe s’assure du bon fonctionnement mécanique du bassin et du rachis.
Pas de crainte, les techniques ostéopathiques que j’emploie sur la femme enceinte sont douces et sans danger, aussi bien pour la mère que pour le foetus.
Pourquoi consulter un ostéopathe pendant une grossesse ?
En amont de la grossesse
• Hypofertilité
Améliorer le confort pendant la grossesse
• Maux de dos, sciatalgies, douleurs du pubis ou du coccyx, oppression thoracique
• Troubles circulatoires (oedèmes, canal carpien), douleurs de la sphère périnéale
• Troubles digestifs : nausées, remontées acides (reflux), trouble de la digestion (constipation, diarrhée)
Préparer l’accouchement
• Contrôle des mobilités articulaires, du périnée et du diaphragme afin que mère et enfant soient dans les meilleures dispositions
Traiter douleurs et inconforts du post-partum
• Maux de dos, douleur au pubis et/ou au coccyx, brèche péridurale
• Césarienne, épisiotomie ou déchirure périnéale, dyspareunies (douleur lors des rapports)
• Accompagnement de l’allaitement
A noter qu’une séance chez l’ostéopathe est plus que fortement recommandé la veille de la première séance de la rééducation périnéale, afin que la mère commence sa rééducation avec un bassin et un rachis axé.

Le sportif
Lors de la pratique d’une activité sportive, les articulations, les muscles et les ligaments sont exposés à différentes tensions pouvant impacter l’équilibre général du corps et entrainer des douleurs. C’est pourquoi, la plupart des clubs sportifs de haut niveau (football, rugby, volleyball, basketball, tennis, natation) ont intégré un ostéopathe dans leur équipe médicale, afin qu‘il soit présent au bord du terrain avant, pendant et après les compétitions.
A quel moment consulter un ostéopathe ?
• A titre préventif : un bilan sera fait avant le démarrage d’une activité sportive, préparation d’une épreuve, ou avant la reprise d’une pratique occasionnelle ou encore dans le but d’améliorer les performances
• A titre curatif : restauration de la physiologie suit à une blessure (entorses, déchirures ligamentaires ou musculaires, fractures, douleurs articulaires, chutes sans lésion visible à la radio), rééquilibrage précis des axes articulaires perturbés par un choc, tennis-elbow, golf-elbow, syndrome de l’essui-glace, essoufflement à l’effort, récupération difficile entre et après l’épreuve, restauration des amplitudes articulaires après une intervention chirurgicale